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Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
06.06.2008
Dernière mise à jour :
25.06.2008

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Lecture Diderot "autorité politique"

Publié le 25/06/2008 à 12:00 par bacbox
« AUTORITE POLITIQUE », DIDEROT



Distribuer le texte.
Demander aux élèves d’analyser les différents mouvements du texte.
 2 mouvements :
1-8 / 8-34 : texte homogène ? non : cette simple observation : intéressante : réfléchir au contenu des 2 mvts.


 question pour étudier le 1er mvt : comment l’auteur s’y prend-il pour persuader ses lecteurs ? pour obtenir l’adhésion de ses lecteurs ?


Etude du 1er mvt : autorité et nature
1-8 :
postulat de départ : réfutation « aucun homme… ». « commander aux autres »= autorité suprême. (périphrase : remplacer un terme par un groupe de mots qui possède un sens équivalent) Puis affirmation : liberté : don divin.
 autorité pas naturelle/liberté naturelle.

Etudier le syst. d’opposition (n’a reçu/est un présent ; aucun homme/chaque individu ; le droit de commander/le droit de jouir)
 ccl ?: syst. t. fort (clé tx 1).

 idée : la source de l’autorité ne peut donc pas être naturelle, il faut chercher ailleurs.
Objection « si… » permet à Diderot d’éliminer des objections éventuelles de détracteurs. Possibilité d’une autorité d’origine naturelle, mais précision immédiate de ses limites. (2-4).

 ccl du para : l’origine de l’autorité prend ses sources chez l’homme : style tjs t. auroritaire qui ne laisse pas la place à l’hésitation : « tte autre, tjs, qu’on examine bien ». alternative « ou/ou » : impose le choix de l’auteur. (diderot fait appel à l’esprit d’examen : lumières)
2 sortes d’autorité : force et violence/contrat : autorité de fait (fondée sur la force d’un seul)/ autorité de droit (fondée sur le consentement de tous, sur un contrat)

ccl :
 intro du texte où les faits sont posés de façon péremptoire (qqch contre quoi il n’y a rien à répliquer). Style autoritaire de l’auteur. L’alternative de l’intro est développée ds les para suivants.

Etude du 2è mvt : autorité et violence :

dénonciation de la 1ère autorité
9-34
quelle construction ? quels mvts ?

étude successive des 2 types d’autorité :
Para bien nets : 2 à rapprocher : « la puissance… »
Et celui du milieu qui sert de transition.

étudier les chps lexicaux du 1er para (et les relier à ceux de l’intro) : « violence, usurpation, force, commande, ceux qui obéissent, les plus forts, secouent, défait, le plus fort. » terme « violence » déjà ligne 6. mise en relief t. claire d’un rapport de force dominant/ dominé. Voir termes intro : « celui qui commande, celui qui s’est emparé » : 1 seul homme détient l’autorité. Connotation t. péjorative.
Rapport de force ? trouver éléments : celui qui détient « tyran (l 16) » (action, possession)/ceux qui subissent : « ceux qui obéissent »
Au niveau syntaxique : négations restrictives « n’est qu’une usurpation, ne dure que ».

Limites de cette autorité : elles sont logiques, évidentes pour l’auteur : le rapport de force peut s’inverser « c’est la loi du plus fort ».
termes de justice : « autant de droit et de justice » : sorte de légitimité de l’instabilité : de quel côté se trouve diderot ? du côté de ceux qui se révoltent. Démarche osée pour l’époque.

 Démonstration saisissante de l’auteur : précision, logique, rigueur, force. Voc de la légalité intéressant ds la mesure où l’auteur présente un syst. perçu comme instable (insurrectionnel, révolutionnaire). Il se sert de ce voc pour poser sa thèse : cette autorité n’est pas légitime. Mais position insurrectionnelle.

Transition : évolution, changement. (voc du 2è para : limite ds la durée/ ici : « continue, se maintient »). Chp lex positif ? : Consentement, prince (et plus tyran).

Autorité et consentement

avantages d’une autorité construite : (« fixent et restreignent »l18,19)
étude bcp + longue.
Autorité tjs illégitime ? non : autorité fondée sur un accord.
Tonalité moins polémique mais ton tjs catégorique.
Termes laudatifs : « légitime, utile, avantageux »
Montrer l’origine de cette autorité: comme ds le 1er cas, origine déjà envisagée l7 « consentement », et reprise du mm terme l17. terme l7 associé à « consentement » : « contrat » (pas expliqué, mais terme important : Rousseau, le contrat social).
Ici, Diderot n’étudie pas le fonctionnement de cette autorité, mais il en développe les conditions : justification religieuse (l21). Postulat de Diderot : l’autorité a besoin de limites (on le sait), les limites sont religieuses.
Comment l’auteur souligne-t-il la nécessité de ces limites ? adv : nécessairement, « utile à la sté, avantageux à la république » ( l’auteur va montrer que l’existence d’un tyran s’oppose à l’existence d’un dieu tt puissant : or, cela est impossible : d’où : loi d’un seul homme : non.)

Arg° qui en découle : « car »:justification. existence d’une autorité suprême à laquelle l’homme est soumis : souligner les termes : maître supérieur, au-dessus de tout, appartient tt entier, seul, Dieu. La religion.
Voir la citation de LXV : « je suis votre maître et j’entends être obéi. Je connais tous les droits que je tiens de dieu. Il n’appartient à aucun de mes sujets de les limiter ni de décider de leur étendue. » Diderot démontre l’inverse.

Existence d’une hiérarchie humaine permise par Dieu : « maître, permet, ordre de subordination », mais qui répond à des exigences, « par raison et par mesure » (souligner arg philosophiques). Dieu seul maître absolu. Pas d’intermédiaire.

Que signifie la phr : « tte autre soumission est le véritable crime de l’idôlatrie » ? Condamnation de la théorie du droit divin (le roi se veut le dieu sur terre). Dieu ne pourrait supporter l’existence d’un délégué, d’un maître absolu sur terre, que les hommes vénèreraient.
 Diderot impose comme autorité légitime, une autorité puissante, mais limitée par Dieu. car Dieu : tt puissant. Le Roi absolu doit savoir rester à sa place : prince (pas tyran), dieu : maître absolu, qui ne communique pas ses droits. Le monarque est relégué au rang de simple homme « l’un d’eux ».
« afin que la créature ne s’arroge pas les droits du Créateur : étudier le jeu sur les 2 mots : lequel est plus puissant ?:
« crime d’idolâtrie » : t.fort : retour de l’idée de la loi du plus fort : si le roi se croit au-dessus de Dieu, ou envoyé par dieu.
Habileté de diderot : il associe tte soumission illimitée à un sacrilège : il prête cette arg à dieu en personne « il permet, il veut »
Critique de la monarchie de droit divin en s’appuyant sur la religion.

OR, diderot est un athée : ce tx : expression d’une véritable foi ? ou choix argumentatif ???
Eviter censure et criyique d’athéisme.


 critique t. sévère, mm si indirecte non seulement de tte l’étiquette pompeuse qui entoure le roi, mais aussi de tous les signes extérieurs d’obéissance des sujets.


c’est au peuple qu’appartient l’autorité, pas à un monarque absolu.
Ss couvert de la religion, Diderot critique le syst. en place. (bien voir que religion peut être une façade pour l’auteur : contourner la censure.)
La 1ère forme d’autorité dt parle l’auteur est injuste et dangereuse, la 2è (contrat) : bonne.

tx qui préfigure la disparition de la monarchie absolue. Diderot accusé d’ »insérer plusieurs maximes tendant à détruire l’autorité royale, à établir l’esprit d’indépendance et de révolte ».

Michaux (les textes)

Publié le 22/06/2008 à 12:00 par bacbox
Pour ceux qui en auraient besoin...


Mes occupations


Je peux rarement voir quelqu'un sans le battre. D'autres préfèrent le monologue intérieur. Moi non. J'aime mieux battre.
Il y a des gens qui s'assoient en face de moi au restaurant et ne disent rien, ils restent un certain temps, car ils ont décidé de manger.
En voici un.
Je te l'agrippe, toc.
Je te le ragrippe, toc.
Je le pends au portemanteau.
Je le décroche.
Je le repends.
Je le décroche.
Je le mets sur la table, je le tasse et l'étouffe.
Je le salis, je l'inonde.
Il revit.
Je le rince, je l'étire (je commence à m'énerver, il faut en finir), je le masse, je le serre, je le résume et l'introduis dans mon verre, et jette ostensiblement le contenu par terre, et dis au garçon: «Mettez-moi donc un verre plus propre.»
Mais je me sens mal, je règle promptement l'addition et je m'en vais.


Intervention



Autrefois, j'avais trop le respect de la nature. Je me mettais devant les
choses
et les paysages et je les laissais faire.
Fini, maintenant "j'interviendrai"
J'étais donc à Honfleur et je m'y ennuyais.
Alors résolument, j'y mis du chameau. Cela ne paraît pas fort indiqué.
N'importe, c'était mon idée. D'ailleurs, je la mis à exécution avec la plus
grande prudence. Je les introduisis d'abord les jours de grande affluence, le
samedi sur la place du Marche'. L'encombrement devint indescriptible et les
touristes disaient : " Ah ! ce que ça pue ! Sont-ils sales les gens d'ici ! "
L'odeur gagna le port et se mit à terrasser celle de la crevette. On sortait
de la foule plein de poussières et de poils d'on ne savait quoi.
Et la nuit, il fallait entendre les coups de pattes des chameaux quand ils
essayaient de franchir les écluses , gong ! gong ! sur le métal et les madriers !
L'envahissement par les chameaux se fit avec suite et sûreté.
On commençait à voir les Honfleurais loucher à chaque instant avec
ce regard soupçonneux spécial aux chameliers, quand ils inspectent
leur caravane pour voir si rien ne manque et si on peut continuer à faire
route ; mais je dus quitter Honfleur le quatrième jour.
J'avais lancé également un train de voyageurs. Il partait à toute allure de
la Grand-Place, et résolument s'avançait sur la mer sans s'inquiéter de la
lourdeur du matériel ; il filait en avant, sauvé par la foi.
Dommage que j'aie dû m'en aller, mais je doute fort que le calme renaisse
tout de suite en cette petite ville de pêcheurs de crevettes et de moules.

La simplicité

Ce qui a manqué surtout à ma vie jusqu'à présent, c'est la simplicité. Je commence à changer petit à petit.
Par exemple, maintenant, je sors toujours avec mon lit, et quand une femme me plaît, je la prends et couche avec aussitôt.
Si ses oreilles sont laides et grandes ou son nez, je les lui enlève avec ses vêtements et les met sous le lit, qu'elle retrouve en partant ; je ne garde que ce qui me plaît.
Si ses dessous gagneraient à être changés, je les change aussitôt. Ce sera mon cadeau. Si cependant je vois une autre femme plus plaisante qui passe, je m'excuse auprès de la première et la fais disparaître immédiatement.
Des personnes qui me connaissent prétendent que je ne suis pas capable de faire ce que je dis là, que je n'ai pas assez de tempérament. Je le croyais aussi, mais cela venait de ce que je ne faisais pas du tout comme il me plaisait.
Maintenant, j'ai toujours de bonnes après-midi. (Le matin, je travaille)."

Rappel : le jour de l'oral

Publié le 22/06/2008 à 12:00 par bacbox
Le jour de l'oral, munissez-vous de :

- Votre "descriptif des lectures et activités" (liste de textes)
- Les copies des textes ne figurant pas dans les œuvres complètes étudiées (pour les S seulement)
- Si possible 2 exemplaires de chaque œuvre complète étudiée (recommandé), ou à défaut un exemplaire et les photocopies des passages étudiés en lecture analytique.

Vous pouvez également amener votre pochette de lectures complémentaires, même si cela n'a rien d'obligatoire.

Sujet du bac

Publié le 22/06/2008 à 12:00 par bacbox
Aux premières S :

J'ai appris vendredi après-midi que vous étiez tombés sur "le personnage de roman" à l'écrit. Ça m'a mis de mauvaise humeur, moi aussi, notamment parce que je me suis dit que beaucoup d'entre vous allaient être déstabilisés, du fait que vous ayez abordé ce thème très superficiellement avec mon prédécesseur.

Dans pareille situation, il était difficile d'opter pour la dissertation, à moins que vos connaiss ances personnelles et votre lecture de "Jacques le fataliste" vous aient orientés vers ce choix.

Le commentaire restait accessible, à condition de rester concentré sur le texte à étudier pour en dégager deux ou trois axes de lecture. Pour l'écriture d'invention, le respect de la consigne et l'originalité de vos productions avait plus d'importance que vos connaissances générales sur le personnage de roman.

Quant aux questions de corpus, j'imagine qu'elles vous ont réellement posé problème.

Pour ceux qui ont l'impression d'être passé à côté, dites vous avant tout qu'en examen (comme ailleurs) nos impressions peuvent nous tromper. Il s'agit désormais pour tous de se concentrer sur l'oral, sans pression excessive mais sans relâchement.

Je reste disponible en ligne jusqu'à la fin de la semaine prochaine.

Bon courage à tous pour la suite.

Le prof.



Ponge, "Le pain"

Publié le 22/06/2008 à 12:00 par bacbox
Voici un rapide commentaire déniché sur Internet à propos du poème en prose "le pain". Il synthétise ce que nous en avons dit en cours :

http://lettresbacpro.free.fr/correct-pain-ponge.htm

ainsi qu'une courte biographie de l'auteur :

http://www.evene.fr/celebre/biographie/francis-ponge-629.php

A une heure du matin;

Publié le 21/06/2008 à 12:00 par bacbox
Voici un plan de lecture analytique envisageable pour "A une heure du matin". Je ne dispose pas de la lecture complète car elle a été réalisée en "live" pendant le cours.

Mémorisez avant tout le schéma, puis relisez attentivement le texte en essayant de dégager les idées qui se rapportent à chaque partie.

Introduction

1 – Autoportrait d'un misanthrope :
a) la satire d'un milieu (hommes de lettres, bourgeois...)
b) le comportement de l'artiste en société.

2 – Le refuge dans la solitude :
a) solitude : havre de paix et de repos.
b) solitude du créateur qui cherche à se prouver qu'il n'est pas "le dernier des hommes"

Thèmes et problématiques abordés : l'artiste face au monde et face à lui-même, Baudelaire misanthrope, l'espace et le temps.

Etude rapide des 3 textes de Henri Michaux

Publié le 19/06/2008 à 12:00 par bacbox
Bonjour à tous,

Voici un rappel de l'explication orale faite en cours sur ces 3 textes de Michaux (lecture complémentaire). Lisez-là attentivement, en essayant de bien comprendre le sens général de la démarche de Michaux, mais ne perdez pas le temps à "apprendre par coeur" ces explications...

Bonne révisions.

Le prof.






Henri Michaux :

(lire une biographie synthétique dans un dictionnaire ou sur Internet si ce n'est pas déjà fait)

3 textes extraits du recueil La nuit remue (1935)

Présentation générale :

Dans ces trois poèmes en prose apparaît l'humour d'Henri Michaux, ainsi que sa volonté de transformer la réalité ordinaire grâce à l'imagination. L'écriture lui permet cette « intervention », et donne à ces textes, qui présentent à première vue l'apparence de courtes anecdotes, une dimension onirique (rapport au rêve). Les situations dans lesquelles se projette le narrateur sont d'ailleurs imprégnées de cette atmosphère étrange et imprévisible qu'on rencontre souvent dans les rêves (ici : apparition de chameaux dans une ville ennuyeuse de Normandie, ou fantasme érotique évoqué de manière humoristique et sans vulgarité, plutôt dans le but de créer la surprise que dans celui de choquer). Mais il ne s'agit pas spécifiquement de « récits de rêve », car le narrateur présente ces situations comme s'il les avait réellement vécues. C'est ce qui fait la particularité de l'écriture de Michaux et de son projet poétique, ce rapport constant entre l'intériorité (l'imagination) et le monde extérieur, dont le poète cherche à se libérer par le langage.

1er texte : « Intervention » :

Au début du poème, le narrateur exprime sa volonté de ne plus subir la réalité, de ne plus la « laisser faire », mais d'intervenir. Pour lutter contre l'ennui qu'il éprouve lors d'un séjour à Honfleur, il décide d'y introduire des chameaux, afin de s'amuser du désordre produit par l'apparition de ces animaux du désert dans une petite ville de province paisible. C'est à partir de cette apparition que le texte commence à mélanger réalité et imaginaire. Par la suite, Michaux introduit également un « train de voyageur » qui file sur la mer.
On retrouve ici la volonté de Michaux de s'abstraire de la réalité, de la détourner, et en quelque sorte de la « pirater » pour y introduire les éléments de sa propre fantaisie. Cette fantaisie n'est pas gratuite : elle permet au poète de s'approprier (du moins en rêve) le monde qui l'entoure pour le rendre vivable.

2ème texte : « Mes occupations »

L'entrée en matière est surprenante. Elle prend l'allure d'une confidence étrange du narrateur, et est marquée par l'exagération : « Je peux rarement voir quelqu'un sans le battre ».
Dans la littérature de cette première moitié du 20ème siècle, Michaux fait figure d'un écrivain à part, avec une démarche singulière et solitaire (il restera à l'écart du mouvement surréaliste). Cette nature solitaire apparaît dans ce poème, où le narrateur est d'abord perturbé par la présence d'un inconnu qui s'installe en face de lui au restaurant.
Dès qu'il aborde sa manière de « battre », par une série de phrases très courtes (« je te l'agrippe, toc./je le redécroche/ je le salis, je l'inonde »...), on comprend rapidement que cette violence ne s'exprime pas réellement (il finit d'ailleurs par introduire l'intrus dans un verre). L'anecdote bascule à nouveau dans l'imaginaire. En se débarrassant de cet inconnu par une violence « imaginaire », le poète cherche à rendre la présence de l'autre supportable. Mais la fin du texte est un aveu d'échec, puisque qu'il finit par éprouver de la gêne et à quitter le restaurant.


3ème texte : « La simplicité » :

Ce poème commence également sur une confidence, qui aborde la notion générale de « simplicité ». Dès la seconde phrase, Michaux aborde la question de son rapport à la femme, mais c'est pour basculer immédiatement dans une exagération qui vise à créer la surprise et l'incrédulité : « je sors toujours avec mon lit... je couche avec aussitôt ». Cette exagération devient humoristique lorsque le poète déclare qu'il modifie l'aspect de la femme en fonction de ses goûts : on comprend alors que ces « rencontres » sont imaginaires. Michaux cherche ici à résoudre le problème du désir physique, qui trouble sa paix intérieure. On retrouve également ici la notion d' « intervention » : « comme il me plaisait ».

Infos sur les Lettres persanes (l'oeuvre)

Publié le 12/06/2008 à 12:00 par bacbox
http://www.site-magister.com/persanes.htm

Lecture argumetative_ lettre 24

Publié le 12/06/2008 à 12:00 par bacbox
(Source néoprofs)


Montesquieu, Lettre 24

Introduction :

I/ Une anecdote épistolaire

a)Le regard d'un Persan à Paris
les indices de la lettre :
mention du lieu et du moment de l'énonciation : Paris + "Rébiab II" = Juin
pronoms qui renvoient à l'émetteur et au destinataire : "Je" = Rica + "nous" = Rica et Usbek +"tu" = Ibben
les indices orientaux :
noms aux consonances étrangères "Rica", "Ibben", "Smyrne"
comparaison implicite qui ramène l'inconnu à du connu : les maisons hautes françaises / maisons basses orientales "six ou sept maisons les unes sur les autres" (l. 5 et 6)
évocation des "voitures lentes d'Asie" et du "pas réglé des chameaux"
retournement d'expression populaire "j'enrage comme un chrétien" au lieu de "comme un païen".

b)L'étonnement de ce Persan
reprise du terme "étonner" or le terme a gardé un sens fort "comme frappé par le tonnerre" donc il sert ici à souligner la surprise de Rica devant cette autre culture qu'il découvre.
nombreuses marques d'étonnement : tournure intensive "si haute", précautions oratoires ""tu ne le croiras pas peut-être", "ne crois pas ", emploi du terme "magicien"
surprise croissante : "par un prodige de l'orgueil humain", "il va même jusqu'à"



II/ Une double satire

a) La satire de la vie parisienne
Rica évoque tout d'abord les embarras de Paris à travers
CL de l'agitation et celui de la rapidité : "un mouvement continuel", "soudain", "régulièrement", "périodiquement", "de l'autre côté"
Verbes de mouvement : "ils courent, ils volent" "me passe", "me fait faire un demi-tour", "me croise", "me remet"
Il insiste également sur la ségrégation sociale due à l'essor démographique de la capitale
Crise immobilière : "bien des affaires avant qu'on soit logé"
Le peuple manque "des choses nécéssaires"
De plus, il dévoile l'impolitesse des Français : "les coups de coude que je reçois régulièrement"
Enfin, il souligne la vanité des comportements des parisiens
Rica s'étonne des "mœurs et des coutumes européennes"
Comparaison dépréciative : "la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines" = vanité sans fond

b) La critique du pouvoir
Rica critique tout d'abord le système et notamment
politique étrangère : guerres ruineuses
politique intérieure : "honneurs à vendre" = association étrange pour dénoncer la vénalité des offices. L'argent ou la naissance passe avant le mérite (une des grandes cibles de la critique des Lumières)
politique financière : références au recours au papier monnaie (introduit en 1701) "un morceau de papier est de l'argent", la dévaluation "un écu en vaut deux". Il termine cette critique par une gradation = "ses troupes se trouvaient payées, ses places, munies et ses flottes équipées"
Puis il attaque le roi, "un grand magicien"
Image du magicien est dévalorisante et ramène l'exercice du pouvoir à une succession de tours de passe-passe.
L'efficacité de ce magicien tient surtout à la crédulité de ses sujets :
CL de la persuasion : "faire penser", "convaincre", "mettre dans la tête", "croire", "exerce son empire", "il va même jusqu'à leur faire croire qu'il les guérit de toutes sortes de maux"
Anaphore de "il n'a qu'à" = il les manipule "comme il veut".
Ils subissent = ils sont objets et non sujets des verbes "il leur fait croire" "en sont convaincus

Quelques liens utiles

Publié le 10/06/2008 à 12:00 par bacbox
Voici en liens quelques sites sélectionnés qui peuvent vous aider à dénicher des informations complémentaires en vue du bac.

Je rappelle qu'il est inutile de vous rendre sur les sites qui proposent des exemples payants de commentaires ou de dissertations. Les vraies informations sont disponibles gratuitement sur Internet, la difficulté étant souvent de faire un tri pour trouver celles qui seront vraiment utiles.

(à copier-coller dans le navigateur si le lien ne s'affiche pas)


http://www.etudes-litteraires.com/

http://www.weblettres.net/

http://lewebpedagogique.com/bac-premiere/